Participant.es
Sylvie Bauer (U. Rennes 2)
Sylvie Bauer est professeure de littérature américaine (États-Unis) à l’Université Rennes 2, où elle est rattachée à l’unité de recherche Anglophonie Communautés Écritures (ACE). Son travail de recherche porte plus précisément sur la littérature américaine contemporaine, sur les figures de l’humain, la question du corps et l’univers immoral du langage. Elle travaille également sur les questions posées par un contemporain marqué par le rapport du sujet à la machine et s’intéresse au rapport entre technologie, corps et langue. Elle est l’auteur d’une monographie sur l’œuvre de Walter Abish et d’articles sur les romans de Percival Everett, Colson Whitehead, Donald Barthelme, Steve Tomasula, Philip Roth, et plusieurs autres.
Cassie Bérard (UQAM)
Cassie Bérard est professeure à l’Université du Québec à Montréal, où elle enseigne les théories de la fiction, les théories de la narrativité, et la création littéraire. Elle est également écrivaine ; elle a dirigé trois recueils collectifs de fiction parus aux éditions L’instant même au Québec, dont le plus récent s’intitule Le Cas. Quel domaine judiciaire pour la littérature? (2021), et publié quatre romans, dont les deux derniers, La valeur de l’inconnue et L’Équilibre, sont parus aux éditions La Mèche, en 2019 et 2021. Membre de Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, elle bénéficie d’une subvention de recherche-création du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture pour son projet intitulé : La condition policière. Exercices de pouvoir et modes de surveillance en littérature narrative.
Anne Besson (U. d’Artois, Arras)
Anne Besson est Professeure de Littérature Comparée à l’Université d’Artois (Arras), spécialiste des ensembles romanesques et des constructions de mondes dans les genres de l’imaginaire. Elle a animé les MOOC Fantasy et Science-Fiction, coordonné une vingtaine d’ouvrages collectifs, dont le Dictionnaire de la Fantasy (2018) et assuré la direction scientifique du site de la BnF Fantasy, retour aux sources. Son ouvrage le plus récent, Les Pouvoirs de l’enchantement : usages politiques de la science-fiction et de la fantasy est sorti en 2021 aux éditions Vendémiaire.
Ivan Burel (U. de Lille)
Ivan Burel est diplômé de Sciences Po Lille, professeur agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine à l’Université de Lille (IRHiS). Ses recherches portent sur la répression des mouvements insurrectionnels en France de la Restauration au Second Empire, sur l’histoire politique et militaire de l’Europe dans la première moitié du XIXe siècle, et mettent aussi en avant les liens entre conquête coloniale et lutte contre les mouvements révolutionnaires européens. Il s’intéresse également aux travaux uchroniques, ayant publié « « Tout devenait grand dans ce siècle. » Napoléon Bonaparte, agent de la fin de l’histoire et fondateur de l’histoire, dans Napoléon apocryphe de Louis Geoffroy » au sein de la revue Les Grandes figures historiques dans les lettres et les arts (2022). Il étudie particulièrement les messages politiques portés par les récits uchroniques, depuis leurs premières occurrences.
Jean-François Chassay (UQAM)
Jean-François Chassay est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal depuis 1991. Il s’intéresse en particulier à l’imaginaire scientifique et à la place de la science dans la fiction et le discours social. Il a publié une trentaine de livres (fictions, essais, anthologies, actes de colloque). Il a codirigé la revue Spirale (1986-1991) et dirigé la revue Voix et Images (1998-2001).
Gina Cortopassi (UQAM)
Gina Cortopassi est doctorante et chargée de cours en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse aux imaginaires du futur, à ses figures et à ses manifestations en art hypermédiatique, ainsi qu’à la question de la représentation du temps. Ses recherches sont informées par les théories féministes et postcoloniales. Elle est également coordonnatrice de la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques et du Laboratoire sur les œuvres hypermédiatiques (NT2) de l’UQAM.
Simon Dansereau-Laberge (UQAM et U. Paris 8)
Simon Dansereau-Laberge est doctorant en Études littéraires et en Littératures générales et comparées, respectivement à l’UQAM et à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Il s’intéresse à la notion de jeu et de lecture ludique dans les récits contrefactuels (dont l’uchronie) écrits à partir de 1945. Il a publié à ce sujet un article intitulé « Lire l’uchronie comme un jeu : le cas de Mes vrais enfants de Jo Walton » (2021) publié dans la revue ScriptUM. Il termine l’écriture de son premier roman, une uchronie portant sur l’écologie politique américaine intitulée Green Witches. Son texte « Ça fait du bien, c’est des respirations » est paru au sein du recueil Raconter le chômage (2022) dirigé par Vincent Message (Presses universitaires de Vincennes).
Sylvain David (U. Concordia)
Sylvain David est professeur au Département d’études françaises de l’Université Concordia, où il enseigne la littérature française du XXe siècle et contemporaine. Il est membre régulier du centre Figura, au sein duquel il est lié au pôle de recherche « Imaginaires populaires contemporains ». Il a publié l’essai Cioran. Un héroïsme à rebours (2006) ainsi que les romans Faire violence (2013) et Requiem en punk mineur (2019). Dans le cadre du groupe RADICAL, il a contribué à l’ouvrage collectif Soif de réalité. Plongées dans l’imaginaire contemporain (2018). Il tient, depuis l’été 2016, la chronique « Séries télé » de la revue L’Inconvénient. Il est, depuis juin 2019, directeur de la revueCaptures. Ses travaux récents portent sur les liens entre littérature et médias.
Gaëlle Debeaux (U. Rennes 2)
Gaëlle Debeaux est maîtresse de conférences en Littérature générale et comparée à l’université Rennes 2, et membre du CELLAM. Ses recherches portent sur les enjeux narratifs des productions de littérature contemporaine (littérature imprimée, littérature numérique), sur l’hybridation médiatique du texte et son implication concernant l’objet livre, et sur les formes de multiplication des récits. Elle s’intéresse en particulier aux domaines anglophones, français et italien.
Stanislas Derrien (U. de Bretagne occidentale et U. d’Orléans)
Stanislas Derrien est doctorant en Études anglophones à l’Université de Bretagne Occidentale et à l’Université d’Orléans, sous la direction de Thierry Robin et Isabelle Le Corff. Sa thèse, intitulée à ce jour « ‘Lost in a Good Book’ : Forme et idéologie dans la fiction de Jasper Fforde (2001-2020) », interroge notamment les notions de canon et de patrimoine. Il est l’auteur de deux articles publiés en 2022 : « ‘While humanlike, they are not actually humanful’ : hybridité et normativité dans The Constant Rabbit » pour la revue Motifs du laboratoire HCTI, et « Interventionnisme ludique et réparation récréative : du recours à l’histoire contrefactuelle dans la fiction de Jasper Fforde » pour le numéro « Peut-on sauver le passé? » de la revue Cultural Express.
Elaine Després (UQAM)
Elaine Després est professeure associée et coordonnatrice du Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire Figura à l’UQAM. Ses recherches portent sur les représentations fictionnelles de la science dans une perspective sociocritique et épistémocritique. Après une thèse sur les savants fous en littérature, publiée au Quartanier en 2016, elle a notamment travaillé sur le posthumain (PUM, 2020), les dystopies, l’imaginaire post-apocalyptique, la science-fiction et les séries télé.
Antonio Dominguez Leiva (UQAM)
Antonio Dominguez Leiva est professeur de culture populaire au département d’Études littéraires à l’UQAM (Montréal). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la culture populaire contemporaine, dont YouTube Théorie (Ta Mère, 2014), Invasion zombie (Murmure, 2013), Mad Max. L’apocalypse sera motorisée (Murmure, 2016) ou, avec Sébastien Hubier, Schtroumpfologies (Murmure, 2016) et, avec Simon Laperrière, Snuff Movies, naissance d’une légende urbaine (Murmure, 2013) et Éloge de la nanarophilie (Murmure, 2015). Il est aussi spécialiste de l’histoire culturelle de la cruauté et de l’érotisme, à laquelle il a consacré une série d’ouvrages dont Décapitations, du culte des crânes au cinéma gore (PUF, 2004), Esthétique de l’éjaculation (Murmure, 2012), Messaline, impératrice et putain. Généalogie d’un mythe sexuel (Murmure, 2014), Pensionnats sadiques (Murmure, 2014) ou L’amour singe (Harmattan, 2014). Il s’est aussi intéressé à l’histoire des frontières de la catégorie du réel (La vie comme songe. Une tentation de l’Occident, EUD, 2009), le crépuscule des Lumières dans le Manuscrit trouvé à Saragosse (Laberinto imaginario de Jan Potocki, UNED, 2000) et la biographie collective des surréalistes (Sexe, opium et charleston, Murmure, 2007-2011).
Marceau Forêt (UQAM et U. Lumière Lyon 2)
Marceau Forêt réalise une thèse en histoire (U. Lumière Lyon 2) et en études littéraires (UQAM) sur « Les mondes anthropocènes au miroir de la science-fiction. Pour une histoire dialogique des sciences et de la fiction dans le monde francophone des années 1968 à nos jours ». Cette thèse fait suite à un mémoire de maîtrise sur la modernité sous le regard de la science-fiction francophone en littérature et en bande dessinée dans lequel il a développé une méthode historienne, nourrie d’outils littéraires et de sociologie de la culture et des sciences, dans une perspective d’approche de la fiction et de ses relations aux sciences. La question des temporalités est au coeur de ses recherches et lui permet autant d’interroger la science-fiction et sa projection narrative, que les sciences et leur nécessité de penser le futur face au changement global.
Bertrand Gervais (UQAM)
Bertrand Gervais est le titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques, ainsi que le directeur du NT2, le Laboratoire de recherche sur les œuvres hypermédiatiques. Il est professeur titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Il a fondé et dirigé Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire de 1999 à 2015. Il a publié des essais sur la lecture, la littérature américaine, l’imaginaire et le numérique, de même que des romans, récits et nouvelles. Son essai Un défaut de fabrication. Élégie pour la main gauche (Boréal, 2014) a été finaliste aux Prix du Gouverneur général. Son plus récent roman s’intitule La dernière guerre (XYZ, 2017).
Gaïd Girard (U. de Bretagne occidentale)
Gaïd Girard est Professeure émérite à l’Université de Bretagne occidentale (Brest). Elle est spécialiste de littérature gothique et fantastique (spécifiquement de l’auteur irlandais Sheridan Le Fanu sur lequel elle a publié une monographie chez Champion) et d’arts visuels. Elle est l’autrice de nombreuses contributions sur le cinéma (Kubrick, Roeg, Epstein, Marker). Ces dernières années, elle a plus particulièrement publié sur le cinéma de science-fiction américain des années 1970, ainsi que sur des auteurs comme Eoin McNamee, Stevie Davies, Marge Piercy et William Gibson. Elle fait partie du groupe de recherche brestois sur le post-humain.
Lisa Haristoy (U. de Bretagne occidentale)
Lisa Haristoy est doctorante en littérature anglophone au sein du laboratoire HCTI et travaille sous la direction d’Hélène Machinal. Elle est l’autrice d’un mémoire de master intitulé Le vivant à l’épreuve de la société de consommation : biopolitique et écoféminisme dans la trilogie MaddAddam de Margaret Atwood. Sa thèse, Le temps et l’histoire dans la littérature dystopique féministe contemporaine, porte sur un corpus de romans états-uniens, canadiens et britanniques analysés à la lumière, entre autres, du posthumanisme, du féminisme cyborg et de l’écoféminisme.
Fleur Hopkins-Loféron (CNRS)
Fleur Hopkins-Loféron consacre ses travaux à l’étude de la diffusion des sciences et parasciences dans la culture populaire, littéraire comme visuelle, de la première moitié du XXe siècle. Sa thèse, récompensée par le prix SHS PSL 2020 et à paraître chez Champ Vallon, s’est concentrée sur l’exhumation d’un genre littéraire français méconnu, le merveilleux-scientifique. Cette recherche a donné lieu à de nombreux articles, ainsi qu’à une exposition à la Bibliothèque nationale de France en 2019. Elle dirige aussi la collection « Fantascope » chez l’Arbre vengeur, consacrée à la réédition de textes d’imagination scientifique. Son postdoctorat CNRS, qu’elle poursuit actuellement au sein du laboratoire THALIM, explore l’émergence et le succès d’une forme de néo-fakirisme dans les arts du spectacle et la culture médiatique française dans les années 1880-1930. Elle travaille actuellement à l’étude du roman populaire occulte, aux liens entre covid-19 et science-fiction ainsi qu’à la diffusion de l’imaginaire scientifique dans les illustrés jeunesse des années 1900-1930. Elle est par ailleurs critique cinéma et séries pour la revue La Septième Obsession.
Irène Langlet (U. Gustave Eiffel)
Irène Langlet est professeure de littérature contemporaine à l’université Gustave Eiffel. Ses domaines de spécialité sont les littératures non-fictionnelles (comme l’essai littéraire) et la science-fiction, au sujet desquels elle a publié La Science-fiction. Lecture et poétique d’un genre littéraire (2006), L’Abeille et la balance. Penser l’essai (2015), Le Temps rapaillé. Science-fiction et présentisme (2020) et L’Essai médiatique, avec Chloé Conant-Ouaked (2022). Elle a piloté le projet « PARVIS – Paroles de villes » de l’I-Site FUTURE (2019-2022), qui s’intéresse à la ville du futur de façon interdisciplinaire : littérature, arts, musique, architecture, urbanisme, traitement automatique des langues. Elle dirige depuis 2012 ReS Futurae, une revue académique francophone arbitrée consacrée à la science-fiction. Elle prend une part active aux recherches sur les cultures médiatiques, notamment à travers l’association savante Littératures populaires et Cultures médiatiques (LPCM) et la revue internationale en ligne Belphégor.
André-Philippe Lapointe (UQAM)
André-Philippe Lapointe a déposé à l’UQAM un mémoire intitulé La fin du superhéros: archétype du héros et son récit initiatique face à l’imaginaire de la fin dans le corpus d’Alan Moore. Il est présentement au doctorat à l’UQAM où il s’intéresse à la récupération culturelle, à la masculinité en crise et aux résistances féministes au sein de l’œuvre du bédéiste britannique. Il a publié plusieurs articles sur Pop-en-stock, participé au podcast éponyme et contribué aux collectifs Le crépuscule des superhéros et Formes et enjeux de la transmission dans les fictions contemporaines pour adolescents et adolescentes. Il a également présenté une trentaine de conférences dans des colloques et en classe; ses analyses portant sur plusieurs figures de la culture populaire, notamment les dinosaures, les zombies, les héros crépusculaires, les guerrières ingouvernables et Disney. Il est également collaborateur au magazine l’Artichaut, où il souligne la bonne santé de la bande dessinée québécoise.
Laure Lévêque (U. de Toulon)
Laure Lévêque, Professeur de Littérature française à l’Université de Toulon (France), travaille sur l’écriture de l’histoire dans le long XIXe siècle et s’intéresse notamment à la part des élaborations imaginaires et idéologiques dans la transmission et la construction des référents culturels, aux recompositions symboliques qui travaillent l’imaginaire des sociétés et les idéologies du pouvoir, qu’elle aborde dans une perspective résolument transdisciplinaire. Elle a notamment publié Le Roman de l’Histoire. 1780-1850 (L’Harmattan, 2001), Penser la nation. Mémoire et imaginaire en révolutions (L’Harmattan, 2011), Jules Verne, un lanceur d’alerte dans le meilleur des mondes (L’Harmattan, 2019), Rome et l’histoire. Quand le mythe fait écran (avec Monique Clavel-Lévêque, L’Harmattan, 2017) et, en codirection avec Anita Staroń, Pour une histologie de la crise (Effigi, 2021).
Hélène Machinal (U. Rennes 2)
Hélène Machinal est professeure en Études anglophones à l’Université Rennes 2 et membre de ACE (EA 1796). Elle est spécialiste de littérature fantastique, du roman policier et de la fiction spéculative du XIXe au XXIe siècle. Elle travaille par ailleurs sur les séries TV et les représentations du posthumain, plus particulièrement l’imaginaire de la science dans les fictions policières, fantastiques et de SF. Son dernier ouvrage est Le Posthumain paru en 2023 aux Presses universitaires de Clermont-Ferrand. Elle a aussi récemment codirigé avec Lucie Bernard et Sylvie Bauer le dossier « Mutations 3 : posthumain et écran », de la revue Otrante en 2022.
Sophie Marcotte (U. Concordia)
Sophie Marcotte est professeure au Département d’études françaises de l’Université Concordia et spécialiste de littérature québécoise des XXe et XXIe siècles. Elle est membre régulière et directrice adjointe du centre Figura. Elle est également cochercheure au sein du partenariat Littérature québécoise mobile, où elle travaille à l’élaboration d’une Histoire des pratiques littéraires numériques au Québec en collaboration avec René Audet, Bertrand Gervais et Mélodie Simard-Houde. Parmi ses plus récentes publications, notons le collectif Archiver le présent. Imaginaire de l’exhaustivité, codirigé avec Bertrand Gervais, sur le point de paraître aux Presses de l’Université Laval.
Denis Mellier (U. de Poitiers)
Denis Mellier est professeur à l’Université de Poitiers (France), où il enseigne la littérature générale et comparée ainsi que le cinéma. Il a publié de nombreux articles sur la fiction fantastique, l’horreur au cinéma, les esthétiques réflexives, et les relations entre la littérature policière et le roman contemporain. Parmi ses ouvrages : L’Écriture de l’excès. Poétique de la terreur et fiction fantastique, Champion, 1999. Grand prix de l’imaginaire, catégorie « Essai » 2000; La Littérature fantastique, « Mémo », Seuil, 2000; Textes fantômes. Fantastique et autoréférence, éditions Kimé, 2001; Les Écrans meurtriers. Essais sur les scènes spéculaires du thriller, éditions du Céfal, Liège, 2001. Il a dirigé jusqu’en 2013 la publication de la revue Otrante. Arts et littérature fantastiques (éditions Kimé). Il a participé à The Cambridge History of the Graphic Novel (2018) et a dirigé le numéro de Recherches Sémiotiques/Semiotic Inquiry (RS.SI) « La bande dessinée au miroir, Bande dessinée et réflexivité » (2018).
Jessy Neau (U. de Mayotte)
Maîtresse de conférences en littératures comparées à l’université de Mayotte et membre du RIRRA21 à l’université Montpellier 3, Jessy Neau s’intéresse à la littérature et au cinéma fantastique dans les aires francophones, anglophones et slaves. Sa thèse, soutenue en 2017 (en cours de publication) a porté sur les adaptations cinématographiques de Wojciech Has. Ses publications les plus récentes portent sur l’adaptation et l’intertextualité dans les productions néo-victoriennes.
Victor-Arthur Piégay (U. de Lorraine)
Victor-Arthur Piégay est Maître de conférences en Études Culturelles à l’Université de Lorraine où il se consacre à l’étude des cultures de jeunesse et de masse (littérature adolescente et jeunes adultes, séries télévisées, mangas et anime, pratiques ludiques…). Ses recherches actuelles portent notamment sur les fictions scolaires et les représentations des mondes sans adultes. Il est le co-directeur, avec Matthieu Freyheit, de la revue en ligne Cultural Express.
Arnaud Regnauld (U. Paris 8)
Arnaud Regnauld est professeur de littérature américaine et de traduction à l’Université Paris 8 où il a été élu vice-président à la recherche en 2016. Après avoir consacré une thèse de doctorat à l’œuvre de John Hawkes, il a travaillé sur plusieurs artistes et écrivains expérimentaux: Carter Scholz, Gary Lutz, Diane Williams, Matthew Derby, Percival Everett, Ben Marcus et Theresa Hak Kyung Cha, Jim Rosenberg, Michael Joyce, Shelley Jackson, Mark Amerika, Illya Szilak et Grégory Chatonsky. Ses recherches les plus récentes s’intéressent plus particulièrement à la relation entre la littérature, les arts numériques et la philosophie, se concentrant sur le concept de monde et la subjectivité à l’ère du numérique.
Marie Sommer (UQAM)
Photographe et vidéaste, Marie Sommer a notamment exposé au Deichtorhallen à Hambourg, à la Fondation Gulbenkian à Paris et au Kyoto Art Center. Ses travaux ont été publiés en 2010 Teufelsberg (Filigranes & Le BAL), et en 2020 une île (Filigranes) et Dew-Line Sites en 2021 (CNA). Elle est actuellement artiste-chercheuse au sein du groupe de recherche international et interdisciplinaire Archiver le Présent, qui explore l’imaginaire de l’exhaustivité dans les productions culturelles contemporaines.
Shannon Wells-Lassagne (U. de Bourgogne)
Shannon Wells-Lassagne est professeure des universités à l’Université de Bourgogne (Dijon), où elle travaille notamment sur l’adaptation filmique et télévisuelle. Elle est l’auteur de Television and Serial Adaptation (Routledge), et co-éditrice de Adapting Margaret Atwood: The Handmaid’s Tale and Beyond (Palgrave), Filming the Past, Screening the Present: Neo-Victorian Adaptations (WVT Wissenschaftlicher Verlag Trier), et Illustration, Adaptation and Intermediality: New Cartographies (Palgrave, sous presse), entre autres.
Louis-Paul Willis (UQAT)
Louis-Paul Willis est professeur d’études cinématographiques, culturelles et médiatiques au sein de l’unité d’enseignement et de recherche en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.